Le chef adjoint du Hezbollah, Naim Qassem, a publié mardi après-midi un communiqué déclarant qu'il existe « un nouveau calcul » qui, selon lui, amènerait une fin satisfaisante au conflit avec Israël. « La solution est un cessez-le-feu, nous ne parlons pas en position de faiblesse », a insisté Qassem. « Si les Israéliens ne veulent pas cela, nous continuerons… On nous a demandé d'arrêter les combats et de nous éloigner de plus de 10 kilomètres de la frontière pour ne pas provoquer Israël, mais nous sommes restés fidèles à notre exigence d'un cessez-le-feu à Gaza. et n'a pas accepté la demande de séparer le Liban de Gaza.
Il a ajouté que le Hezbollah soutient « les Palestiniens et les aide à éloigner d’eux le danger et à empêcher l’expansion d’Israël ».
Concernant les résidents civils évacués du nord d’Israël, il a déclaré que « le nombre de colonies inhabitées va augmenter, et des centaines de milliers, voire plus de deux millions, seront en danger à tout moment, à toute heure et n’importe quel jour. »
« Nous nous concentrerons sur le ciblage de l’armée israélienne, de ses centres et de ses casernes. Le Hezbollah est fort malgré les coups durs que nous avons subis, et nous avons retrouvé nos capacités sur le champ de bataille.»
Cette déclaration a suscité une incrédulité perplexe parmi les responsables israéliens.
« J'ai entendu le discours de Naim Qassem. Il a tort, tout comme ses prédécesseurs et ceux qui les ont précédés », a déclaré le président Isaac Herzog lors d'une visite pour rencontrer des soldats hospitalisés à Haïfi. « Non seulement il a tort, mais je présume que son jour viendra également. »
« Il n'a pas seulement tort de manquer de respect envers l'État d'Israël et ses citoyens. Il essaie de faire oublier aux gens l’amère vérité : lui et ses amis ont semé le désastre au Liban.»