Le portail d’information Guardian Australia a rapporté samedi que Canberra examinait 66 permis d’exportation liés à la défense vers Israël. Les permis ont été approuvés avant que le Hamas ne lance un massacre contre Israël le 7 octobre 2023, déclenchant une guerre qui se poursuit. Cette révision, qui est similaire à celle en cours sur les licences d’exportation liées à la défense au Royaume-Uni, pourrait signifier qu’Israël aura plus de difficultés à acquérir certaines des armes et munitions dont il a besoin pour mener cette guerre.
Toutefois, les responsables australiens cités dans le rapport ont tenu à souligner que l'Australie n'avait pas exporté d'armes ou de munitions vers Israël depuis plusieurs années et que les permis étaient examinés au cas par cas afin de déterminer si l'armée israélienne utilisait conformément au droit international humanitaire.
Dans le même ordre d'idées, la France a annoncé que les entreprises israéliennes qui ont produit des équipements destinés à l'armée israélienne pour le conflit à Gaza ne seront pas les bienvenues à la prochaine exposition militaire Euronaval en France.
« Les actions du président français Macron sont une honte pour la nation française et les valeurs du monde libre, qu'il prétend défendre », a écrit le ministre de la Défense Yoav Gallant dans un message sur X/Twitter, suite à l'article.
« La décision de discriminer une seconde fois les industries de défense israéliennes en France – aide les ennemis d'Israël pendant la guerre. Cela s'appuie sur la décision d'imposer un embargo sur les armes à l'encontre de l'État juif. La France a adopté et met constamment en œuvre une politique hostile envers le peuple juif. Nous continuerons à défendre notre nation contre nos ennemis sur sept fronts différents et à lutter pour notre avenir – avec ou sans la France. »