L'organisation terroriste Hamas, soutenue par l'Iran, a annoncé jeudi qu'elle rejetait une autre proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accusant Israël de ne pas avoir accepté sa demande selon laquelle tout cessez-le-feu doit être permanent. « L’idée d’une pause temporaire dans la guerre, pour ensuite reprendre l’agression plus tard, est une chose sur laquelle nous avons déjà exprimé notre position. Le Hamas est favorable à une fin permanente de la guerre, et non à une fin temporaire », a déclaré à l'AFP un haut responsable du Hamas, Taher al-Nunu.
La déclaration du Hamas fait suite à une série de négociations qui ont eu lieu lundi à Doha, au Qatar, entre le chef du Mossad David Barnea, le directeur de la CIA Bill Burns et le Premier ministre du Qatar, qui se sont conclues lundi.
Des sources ont déclaré aux médias que « les responsables américains pensent que si un accord à court terme peut être conclu, il pourrait conduire à un accord plus permanent ».
Cependant, al-Nunu a réitéré les exigences maximalistes du Hamas, notamment « un cessez-le-feu permanent, le retrait (des forces israéliennes) de Gaza, le retour des personnes déplacées, une aide humanitaire suffisante à Gaza et un accord sérieux d’échange de prisonniers ».
On estime qu'au moins 97 otages kidnappés le 7 octobre 2023 restent à Gaza, dont 34 dont l'armée israélienne a confirmé qu'ils ne sont plus en vie. À cela s’ajoutent les deux civils israéliens détenus par le Hamas depuis plusieurs années maintenant et les dépouilles de deux soldats de Tsahal tués en 2014.