Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lancé un sévère avertissement à l’Iran, soulignant que toute attaque future contre Israël aurait un coût énorme pour l’économie iranienne. Dans une vidéo adressée directement au peuple iranien, Netanyahu a décrit les conséquences financières de la frappe de missile iranienne sur Israël en octobre, qui, selon lui, a coûté à l'Iran 2,3 milliards de dollars, un argent qui aurait pu être mieux dépensé pour améliorer la vie des Iraniens ordinaires.
Diffusé le 12 novembre sous-titré en farsi, le message de Netanyahu au peuple iranien a souligné que l'obsession du régime iranien pour la destruction d'Israël est davantage motivée par sa peur de son propre peuple que par une véritable menace posée par Israël. Netanyahu a en outre souligné que ni le peuple israélien ni la population iranienne ne souhaitent la guerre, mais a averti qu’Israël réagirait durement si l’Iran lançait une nouvelle attaque.
La vidéo du Premier ministre israélien pourrait servir d'avertissement à l'Iran : toute nouvelle escalade pourrait avoir des répercussions économiques dévastatrices. Des analystes ont suggéré qu'Israël se prépare peut-être à frapper l'économie iranienne là où elle sera la plus douloureuse si les tensions continuent de monter. Il n’y a eu aucune réponse immédiate de la part de l’Iran au message de Netanyahu.
Un expert américain met en garde contre le développement d'armes chimiques en Iran utilisant des opioïdes synthétiques
Dans le même ordre d’idées, un expert américain a émis un avertissement effrayant selon lequel l’Iran pourrait développer des armes chimiques utilisant des opioïdes synthétiques, tels que le fentanyl, qui pourraient neutraliser à la fois les soldats et les civils. Matthew Levitt, chercheur principal au groupe de réflexion du Washington Institute for Near East Policy (WINEP), a tiré la sonnette d'alarme dans un article pour le Combating Terrorism Center de West Point, soulignant que la potentielle militarisation par l'Iran d'agents à base pharmaceutique (PBA) représente une escalade menace pour la sécurité régionale et mondiale.
Levitt a expliqué que le programme d'armes chimiques de l'Iran implique la création d'agents dérivés de composés pharmaceutiques qui, lorsqu'ils sont utilisés comme armes, peuvent causer de graves dommages neurologiques, voire la mort. Ces agents pourraient potentiellement être utilisés dans des conflits ou fournis aux forces mandataires de l’Iran, dont le Hezbollah, à des fins stratégiques. Les agents armés pourraient être déployés sous forme de grenades ou d’artillerie, permettant au Hezbollah et à d’autres groupes de neutraliser un grand nombre de personnes avec un minimum de dommages physiques, ce qui en ferait un outil potentiellement dévastateur pour les cibles militaires et civiles.
Cet avertissement intervient alors que des informations indiquent que l'Iran a violé la Convention sur les armes chimiques, qu'il a signée en 1997, en s'engageant à ne pas produire ni utiliser de produits chimiques toxiques. L'article de Levitt souligne que l'Iran mène des recherches sur les stupéfiants destinés aux agents chimiques depuis au moins 2005, en violation des normes internationales, et que ces recherches ont été liées à plusieurs incidents d'empoisonnement récents en Iran.
Les inquiétudes se sont accrues quant au fait que ces armes chimiques pourraient être utilisées non seulement dans des conflits régionaux mais également dans des opérations nationales, y compris le contrôle des foules, comme l’Iran l’a déjà affirmé. Les États-Unis et leurs alliés ont exprimé des inquiétudes constantes concernant le développement d'armes chimiques par l'Iran, des organismes internationaux comme l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) exprimant leur inquiétude face aux capacités croissantes de l'Iran en matière d'armes chimiques.