La nouvelle administration du président élu Donald Trump se prépare à réintroduire sa stratégie controversée de « pression maximale » contre l’Iran, visant à perturber gravement la stabilité économique du pays et sa capacité à financer des militants mandataires et le développement nucléaire. Selon des sources proches de l'équipe de transition de Trump, les nouvelles sanctions cibleraient principalement les exportations de pétrole iranien, qui constituent une source de revenus essentielle pour le régime.
Les exportations de pétrole iranien ont bondi à plus de 1,5 million de barils par jour, contre seulement 400 000 barils en 2020, mais les experts préviennent que les sanctions proposées pourraient réduire considérablement ce flux, plaçant le pays dans une position économique encore plus vulnérable que lors du premier mandat de Trump. . Bob McNally, ancien conseiller présidentiel américain, a émis l'hypothèse que la réduction des exportations de pétrole iranien pourrait plonger le pays dans une grave crise économique.
Cette stratégie vise à ramener l’Iran à la table des négociations pour un nouvel accord nucléaire global. Cependant, les experts et les responsables iraniens sont sceptiques, prévenant qu’il est peu probable que Téhéran capitule devant ce qui semble être des conditions américaines sévères. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a clairement indiqué que Téhéran était ouvert aux négociations, mais uniquement dans des conditions justes et respectueuses, et non sous la contrainte.
La réimposition de sanctions ciblerait également les entités chinoises impliquées dans l’achat de pétrole iranien, alors que les conseillers de Trump, dont Mike Waltz, s’efforcent de renforcer la pression économique sur Téhéran.
La détérioration des relations entre les États-Unis et l’Iran pourrait encore aggraver les risques pour la sécurité, en particulier à la suite de l’assassinat en 2020 du général iranien Qassem Soleimani, qui a donné lieu à des menaces persistantes contre Trump et d’anciens responsables américains.
Alors que l’administration Trump se prépare à mettre en œuvre cette stratégie, l’Iran a catégoriquement démenti les informations suggérant qu’il y aurait eu des réunions secrètes avec Elon Musk, un allié clé de Trump, dans le but d’apaiser les tensions.