Dans le cadre d'une action en justice historique, les familles des victimes américaines tuées lors du massacre du 7 octobre en Israël ont intenté une action en justice contre l'Iran, accusant la République islamique d'avoir fourni un soutien essentiel au Hamas dans la perpétration de cette attaque meurtrière. Le procès, déposé devant le tribunal de district américain de Washington, demande justice pour les victimes de la guerre entre Israël et le Hamas et cible non seulement l'Iran, mais aussi des organisations terroristes comme le Hamas, le Hezbollah, le Jihad islamique palestinien et le Front populaire de libération. de Palestine.
L’affaire, qui représente les familles de 256 citoyens américains, affirme que l’Iran a joué un rôle clé dans le financement et l’encouragement du terrorisme contre Israël. Les avocats des plaignants ont découvert des preuves irréfutables, notamment des documents et des relevés bancaires, prouvant que le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran a financé le Hamas, avec des fonds canalisés vers ce qui a été qualifié de « grand projet » dès décembre 2022, près d'un an. un an avant les attentats.
Des documents clés saisis à Gaza cette année auraient révélé une réunion secrète entre les dirigeants du Hamas, au cours de laquelle l’ancien dirigeant Yahya Sinwar a spécifiquement demandé 7 millions de dollars supplémentaires par mois au CGRI pour financer des opérations visant à « détruire Israël ».
Les avocats Gary Osen, qui a représenté des victimes du terrorisme dans le passé, et Lee Wolosky, ont souligné que les documents, relevés bancaires et autres formes de preuves seront utilisés pour demander des comptes à l'Iran et aux autres parties, tant devant les tribunaux américains qu'au-delà. L'équipe juridique a exprimé sa détermination à obtenir justice, quelle que soit la durée du processus.
Le rôle de l’Iran dans le terrorisme d’État
Le procès contre l'Iran fait écho à une affaire similaire déposée plus tôt cette année par la Ligue Anti-Diffamation (ADL), qui accusait également l'Iran, la Syrie et la Corée du Nord de fournir un soutien matériel au Hamas, sans lequel le massacre du 7 octobre n'aurait pas été possible. . Ces poursuites mettent en évidence le nombre croissant de preuves pointant vers le *rôle central de l'Iran* dans la facilitation du terrorisme dans la région.
Implications juridiques et financement fédéral
Si le procès aboutit, il pourrait débloquer des fonds fédéraux destinés aux victimes du terrorisme d’État, à l’instar des fonds réservés aux victimes des attentats du 11 septembre. Cela pourrait fournir un recours financier et juridique supplémentaire aux personnes touchées par le massacre.
Le long chemin vers la responsabilité juridique du terrorisme d’État
Ce procès n’est pas la première fois que des familles de victimes intentent une action en justice contre des États qui soutiennent le terrorisme. Depuis 2002, les familles des victimes des attentats terroristes du 11 septembre cherchent à demander des comptes à l’Arabie saoudite et à l’Iran. En 2011, un procès a été gagné contre l’Iran, le Hezbollah, Al-Qaïda et les talibans, même s’il s’agissait d’un jugement par défaut car l’Iran ne s’est pas présenté pour se défendre.