Dans une révélation choquante, il a été rapporté que l’Iran aurait comploté pour assassiner l’éminent avocat canadien des droits de l’homme et ancien ministre de la Justice, Irwin Cotler. Selon le journal The Globe and Mail, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a informé Cotler en octobre qu'il faisait face à une menace immédiate de la part d'agents iraniens dans un délai de 48 heures. Ce complot a été déjoué par les forces de l'ordre canadiennes, même si l'identité des suspects reste floue.
Cotler, qui critique ouvertement depuis longtemps le régime iranien, est sous la protection constante de la GRC depuis plus d'un an. Ses mesures de sécurité comprennent des véhicules pare-balles, des agents armés et une surveillance 24 heures sur 24. Cette protection s'est renforcée à la suite des attentats du 7 octobre 2023, la position ouverte de Cotler contre le Hamas, soutenu par l'Iran, faisant de lui une cible de premier plan pour le régime.
En plus de la protection physique de la GRC, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a averti Cotler qu'il était une cible principale pour les agents iraniens en raison de ses critiques virulentes du bilan de l'Iran en matière de droits de la personne, de son soutien au terrorisme et de son financement de groupes militants. comme le Hamas.
Menaces mondiales de l’Iran et répression contre les dissidents
Cet incident met en lumière les menaces croissantes que représente l’Iran pour ses détracteurs internationaux. Cotler est depuis longtemps une cible en raison de ses critiques à l'égard du gouvernement iranien et de son financement de groupes comme le Hamas. Cependant, Cotler n’est pas le seul dissident confronté à des persécutions.
Dans le même ordre d’idées, PEN America, un organisme de surveillance de la liberté d’expression basé aux États-Unis, a appelé le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à intervenir dans le cas du lauréat iranien du prix Nobel de la paix, Narges Mohammadi, emprisonné. Mohammadi, qui purge une peine de 12 ans de prison à la prison d'Evin à Téhéran, s'est vu refuser des soins médicaux essentiels pour de graves problèmes de santé. PEN America a exhorté l'ONU à faire pression sur l'Iran pour qu'il la libère pour des raisons humanitaires.
Autre signe de l'oppression croissante en Iran, le journaliste et militant politique Kianoosh Sanjari s'est suicidé pour protester contre la persécution des militants politiques par le régime. Sanjari avait été arrêté à plusieurs reprises par les autorités iraniennes et aurait subi d'intenses pressions de la part du gouvernement. Sa mort, à la suite d'un ultimatum visant à libérer d'autres militants, a mis en lumière le traitement brutal infligé aux dissidents en Iran.
Conclusion
Le complot d'assassinat déjoué contre Irwin Cotler, ainsi que les luttes en cours d'autres militants des droits humains comme Narges Mohammadi et Kianoosh Sanjari, soulignent la répression croissante et la portée internationale du régime iranien. Cela met également en évidence la vulnérabilité de ceux qui s’élèvent contre les régimes autoritaires et jusqu’où des gouvernements comme l’Iran sont prêts à faire pour faire taire la dissidence.