Un développement significatif est apparu dans le conflit en cours entre Israël et le groupe terroriste Hezbollah au Liban, avec un médiateur américain de haut rang, l’envoyé spécial Amos Hochstein, annonçant qu’un accord de cessez-le-feu est « à notre portée ». Hochstein est arrivé dans la région mardi pour négocier un arrêt tant attendu des combats, qui se sont intensifiés ces dernières semaines.
Malgré la déclaration optimiste de Hochstein, la violence ne montre aucun signe de ralentissement. Mardi, le Hezbollah a tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël et un réserviste israélien a été tué dans une attaque de drone du Hezbollah dans le sud du Liban. De plus, les frappes aériennes israéliennes ont ciblé les positions du Hezbollah, entraînant la mort d'un commandant clé, Ali Tawfiq Dweiq.
Hochstein, lors d'une conférence de presse après une réunion de deux heures avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a déclaré que des « progrès significatifs » avaient été réalisés dans la réduction des écarts entre les deux parties. Berri, allié du Hezbollah et médiateur du groupe, a affirmé que la situation était « bonne en principe », mais a reconnu que certains détails techniques restaient en suspens.
Un élément clé de la proposition de cessez-le-feu sur la table implique le retrait du Hezbollah et des forces terrestres israéliennes du sud du Liban. Une présence renforcée de maintien de la paix de l’ONU, comprenant des troupes supplémentaires de l’ONU et des soldats libanais, serait déployée dans une zone tampon pour éviter une nouvelle escalade. Israël fait pression pour un mécanisme d’application robuste pour empêcher le Hezbollah de se réarmer près de la frontière israélienne, tandis que le Liban insiste sur des restrictions plus strictes de l’espace aérien pour maintenir sa souveraineté.
Les négociations de cessez-le-feu ont été étroitement surveillées, car elles pourraient constituer un moment charnière dans la fin des hostilités entre Israël et le Hezbollah, qui ont causé d’importantes pertes des deux côtés.
Même si l'issue finale des négociations reste incertaine, Hochstein a exprimé l'espoir qu'Israël et le Hezbollah parviennent à une résolution, qualifiant l'opportunité de mettre fin au conflit de « réelle » et « à notre portée ».