Alors que le conflit à Gaza se poursuit, la question des otages détenus par le Hamas est devenue un point central de la diplomatie internationale. Les États-Unis ont exhorté la Turquie à user de son influence auprès du Hamas pour obtenir la libération des otages. Selon le porte-parole du Département d'État américain, Matthew Miller, les États-Unis accueilleraient favorablement tout pays, y compris la Turquie, jouant un rôle positif pour faciliter la libération des captifs.
Alors que la Turquie a fait preuve d’engagement diplomatique envers le Hamas, en rencontrant récemment de hauts responsables, les États-Unis ont mis en garde contre l’accueil de dirigeants du Hamas, soulignant que de telles actions compromettent les efforts de paix. Les responsables américains ont clairement indiqué qu'il ne pouvait y avoir de « statu quo » avec le Hamas et que les États-Unis s'attendaient à ce que la Turquie agisse d'une manière qui soutienne la résolution de la crise des otages.
Les États-Unis ont travaillé avec le Qatar et l'Égypte dans des efforts de médiation, mais ont exprimé leur frustration face à la position du Hamas dans les négociations. Alors que le Hamas a insisté sur le fait qu'Israël doit se retirer de Gaza et mettre fin à la guerre avant d'envisager un accord, Israël a préconisé une approche progressive, visant à échanger des pauses dans la guerre contre des libérations d'otages.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été ferme dans son engagement à assurer le retour de tous les otages. Lors d'une visite dans le couloir Nitzarim de Gaza, Netanyahu a lancé un avertissement sévère aux ravisseurs : « Quiconque ose faire du mal à nos otages – leur sang sera sur votre tête. Nous vous poursuivrons et vous retrouverons. » Il a également offert des récompenses financières à ceux qui contribueraient à la libération des otages, avec une récompense de 5 millions de dollars pour chaque otage rendu.