Mercredi, le Hamas s'est déclaré prêt à coopérer avec les médiateurs internationaux dans les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, suite à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, entré en vigueur plus tôt dans la matinée. Le Hamas a informé les médiateurs en Égypte, au Qatar et en Turquie qu'il était ouvert à des discussions sur un cessez-le-feu et à ce qu'il appelle un éventuel échange de prisonniers.
Le responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que le groupe avait fait preuve de flexibilité et a reproché à Israël d'avoir entravé l'accord. « Nous apprécions le droit du Liban à rechercher un accord qui protège son peuple », a déclaré Zuhri, qui a également exprimé son espoir d'une résolution similaire du conflit à Gaza.
En réponse, l’Égypte et le Qatar ont exprimé leur optimisme quant au fait que le cessez-le-feu au Liban pourrait ouvrir la voie à une résolution à Gaza. Les deux pays ont souligné l’importance de la désescalade et la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat.
Le président américain Joe Biden a souligné la corrélation entre le cessez-le-feu au Liban et les efforts de paix potentiels à Gaza, tandis que le secrétaire d’État Antony Blinken a souligné qu’un accord réussi au Liban pourrait avoir un impact positif significatif sur la situation à Gaza.
Pendant ce temps, l’Iran, la Turquie et l’Égypte ont salué l’accord de cessez-le-feu au Liban, exhortant Israël à adhérer au cessez-le-feu et à fournir des réparations pour les dommages causés au Liban. La Turquie a également appelé à un cessez-le-feu global et permanent à Gaza pour garantir la stabilité et la paix régionales.
Alors que les tensions restent élevées, les dirigeants de la région continuent de faire pression en faveur d’une résolution des deux conflits, dans l’espoir que le cessez-le-feu entre Israël et le Liban pourrait être la première étape vers des efforts de paix plus larges au Moyen-Orient.