L’administration Biden a confirmé l’avancée d’un important paquet d’armes de 680 millions de dollars à Israël, qui comprend des milliers de kits de munitions d’attaque directe conjointe (JDAM). Cette annonce intervient quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre 2024. Malgré le timing, les responsables américains ont souligné que la vente d’armes n’avait aucun rapport avec l’accord de cessez-le-feu et était en préparation depuis plusieurs mois.
Selon des informations du Times of Israel, la vente de JDAM, qui serviront à fabriquer des munitions à guidage de précision, n’est qu’une des nombreuses expéditions de défense approuvées par les États-Unis à la suite des menaces persistantes contre Israël, en particulier de la part de groupes soutenus par l’Iran. Les responsables américains ont précisé que ces armes faisaient partie d'une stratégie plus large et à long terme de soutien à la défense d'Israël et que les livraisons ne commenceraient pas avant au moins un an.
Les assurances de l’administration Biden sont intervenues alors que les médias suggéraient que les États-Unis auraient pu conditionner leurs ventes d’armes à l’acceptation du cessez-le-feu par Israël. Le responsable américain a souligné que le paquet JDAM était en cours bien avant l'accord de cessez-le-feu et n'y était pas lié.
Même si le Département d'État américain a refusé de confirmer les détails de l'accord sur les armes, il a réaffirmé son soutien « inébranlable » à la sécurité d'Israël. Le département a également réitéré que tous les transferts d'armes sont conformes à la loi américaine, qui interdit leur utilisation dans des crimes de guerre ou dans des situations où l'aide humanitaire est bloquée.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a récemment laissé entendre que les États-Unis avaient retardé les expéditions d’armes vers Israël, laissant entendre que ces retards prendraient fin après l’investiture du président élu Donald Trump. Cependant, les responsables américains ont rapidement démenti ces affirmations, expliquant que la seule cargaison retenue concernait des bombes de 2 000 livres, qui avaient été temporairement retenues en raison de préoccupations concernant leur utilisation dans des zones densément peuplées.
L'envoyé spécial américain Amos Hochstein, qui a joué un rôle clé dans la négociation du cessez-le-feu, a également nié les allégations du bureau de Netanyahu selon lesquelles les États-Unis auraient eu recours à des menaces auprès de l'ONU pour faire pression sur Israël en faveur d'un accord de cessez-le-feu.