La Maison Blanche a publié dimanche une déclaration concernant la situation en Syrie, attribuant la récente offensive menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) au refus persistant du régime d'Assad de s'engager dans un processus politique, ainsi qu'à sa dépendance à l'égard de la Russie et Iran.
Selon le communiqué de la Maison Blanche, les États-Unis surveillent de près la situation. Il a souligné que le régime du président Bachar al-Assad a constamment rejeté les efforts visant à s'engager dans un processus politique significatif, créant ainsi les conditions instables qui ont conduit à l'attaque. De plus, la dépendance du régime à l’égard du soutien étranger de la Russie et de l’Iran a joué un rôle dans l’exacerbation du conflit.
En réponse à cette attaque, le ministère russe de la Défense a confirmé que son armée de l'air avait mené des frappes sur des positions rebelles syriennes en soutien aux forces d'Assad. Malgré cela, la Maison Blanche a souligné que les États-Unis n’étaient pas impliqués dans l’offensive menée par Hayat Tahrir al-Sham, une organisation terroriste désignée.
Les États-Unis ont également appelé à la désescalade en Syrie, exhortant toutes les parties à protéger les civils et les groupes minoritaires tout en plaidant pour un processus politique crédible visant à mettre fin à la guerre civile. Cela inclurait un règlement conforme à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution de l'ONU appelant à une transition politique en Syrie.
La déclaration se termine par une réaffirmation de l'engagement des États-Unis à défendre leur personnel et leurs positions militaires en Syrie, qui restent cruciales pour empêcher la résurgence de l'Etat islamique.