Lundi, l'Iran a réaffirmé son engagement à maintenir des conseillers militaires en Syrie, alors même que les forces rebelles syriennes ont lancé une offensive surprise qui a vu la capture de plusieurs actifs stratégiques du régime syrien. Selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaeil, la présence militaire iranienne en Syrie répond à une invitation officielle de Damas et restera dans le pays aussi longtemps que le gouvernement syrien le souhaite.
Baqaeil a souligné que les conseillers militaires iraniens ont été déployés en Syrie « sur invitation officielle » du gouvernement syrien, notamment en réponse à la montée des menaces terroristes. Malgré la récente avancée surprise des rebelles, l’Iran a confirmé que ses conseillers poursuivraient leurs opérations en Syrie. Baqaeil n'a pas précisé si cela signifierait une augmentation des forces iraniennes suite aux gains territoriaux rapides des rebelles, y compris la capture d'actifs militaires clés du régime.
Cette déclaration intervient après la rencontre du ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avec le président Bachar al-Assad à Damas, signalant un soutien continu au régime Assad alors qu'il est confronté à des défis croissants sur plusieurs fronts.
Retrait du régime des forces rebelles avancées
La poussée rebelle en cours, largement soutenue par des factions soutenues par la Turquie, a pris le régime d’Assad et ses alliés au dépourvu. Les troupes du régime se replient dans certaines parties du nord de la Syrie, abandonnant des moyens militaires clés, notamment les véhicules blindés SAV, alors qu'elles tentent de se regrouper. L'élan des forces rebelles dans cette offensive de type blitzkrieg a perturbé les lignes d'approvisionnement du régime et conduit à des gains territoriaux importants, compliquant encore davantage la situation militaire du gouvernement Assad.
Cette avancée rapide a soulevé des questions sur la coordination et le moral au sein des rangs des forces gouvernementales syriennes. Cela met également en évidence la situation de plus en plus instable dans la région, alors que de multiples factions, notamment les forces soutenues par l’Iran, les troupes syriennes et le personnel militaire russe, sont confrontées à des défis croissants de la part de forces rebelles bien coordonnées.