Le bureau du procureur général a déposé un acte d'accusation contre deux résidents de Jérusalem, âgés d'une trentaine d'années, pour avoir prétendument transféré des informations sensibles au Hezbollah. Selon les informations de Walla dimanche, les suspects étaient en contact avec une femme nommée Dania via un groupe WhatsApp. Ils ont continué à communiquer avec elle même après avoir appris qu'elle travaillait pour le groupe terroriste libanais Hezbollah.
L'un des suspects, Abd Al-Islam, aurait envoyé à Dania des images de la zone entourant la maison du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Césarée. Lors d'un autre incident, lors d'une visite à Jénine, Abd Al-Islam a également pris une photo avec une arme liée à une personne identifiée comme « Abu Harb ». Le deuxième suspect, Ta'ar Ali, aurait transféré à Dania des articles concernant la sécurité israélienne.
En outre, il a été demandé aux deux hommes de contacter un haut responsable des renseignements du Hezbollah, identifié comme « Al-Haj ».
Dans une affaire connexe, la semaine dernière, le Shin Bet (Agence de sécurité israélienne) et la police israélienne ont signalé l'arrestation de Mohammad Saadi, un habitant de Nazareth âgé de 19 ans, pour avoir transféré des informations au Hezbollah pendant la guerre. Saadi est accusé d’avoir contacté le Hezbollah à plusieurs reprises ces dernières années, exprimant son intérêt à rejoindre le groupe terroriste. Il aurait proposé d’envoyer des photos et des vidéos, notamment celles prises pendant le conflit, et aurait fourni des informations cruciales sur les lieux d’écrasement des roquettes, les positions de Tsahal et les mouvements d’avions.
Ces incidents mettent en évidence les inquiétudes persistantes concernant les efforts du Hezbollah pour recueillir des renseignements et étendre son réseau en Israël.
