Le pétrole iranien est de plus en plus stocké en Asie du Sud-Est au lieu d'atteindre ses acheteurs, les récentes sanctions américaines contre les pétroliers ayant rendu les acheteurs chinois plus prudents. À la mi-décembre 2024, plus de 16 millions de barils de pétrole iranien étaient bloqués en mer, ce qui représente le volume le plus élevé depuis cinq mois. Cette hausse fait suite à une série de sanctions américaines visant les entités et les navires transportant du pétrole iranien.
Les sanctions visent à restreindre la capacité de l'Iran à financer son programme nucléaire, ses systèmes d'armes et son soutien à des militants mandataires comme le Hezbollah et le Hamas. Malgré ces mesures, l’Iran continue de s’appuyer sur un réseau complexe de navires et d’entreprises pour acheminer son pétrole brut, les États-Unis en désignant plusieurs pour violation des restrictions commerciales.
Dans le même temps, la Turquie a obtenu une dérogation des États-Unis lui permettant de continuer à payer le gaz naturel russe via Gazprombank, ce qui a été sanctionné en novembre 2024. Cette évolution intervient dans un contexte de sanctions croissantes contre les institutions financières russes et s'inscrit dans le cadre d'un effort plus large visant à restreindre l'accès de la Russie au marché russe. système financier international.
Des pays comme la Turquie et la Hongrie, fortement dépendants de l’énergie russe, ont demandé des exemptions pour continuer à payer le gaz malgré les sanctions. Cette situation met en évidence la tension croissante entre les besoins énergétiques et les restrictions géopolitiques sur le marché mondial.