L'Arabie saoudite est actuellement confrontée à des conditions météorologiques extrêmes, le Centre national de météorologie (NCM) émettant des alertes rouges dans plusieurs régions. Les conditions météorologiques les plus intenses ont frappé Djeddah, où des crues soudaines, de la grêle, des orages et des vents violents ont provoqué des perturbations. De 6 h 00 HNA le 6 janvier à 15 h 00 HNA, de fortes pluies et des vents atteignant 60 km/h (37 mph) ont frappé la région, ainsi que de hautes vagues dépassant 2 mètres (6,6 pieds).
Des avertissements similaires sont en vigueur à La Mecque, Riyad et Al-Baha, avec des prévisions de pluies torrentielles, de tempêtes de grêle et d'orages se poursuivant jusqu'au 8 janvier. Ces conditions météorologiques ont rendu les déplacements dangereux, réduit la visibilité et provoqué des inondations généralisées.
En réponse, le Centre de gestion des crises et des catastrophes de La Mecque a exhorté les habitants à rester chez eux et à éviter les zones sujettes aux inondations. L'Autorité du Croissant-Rouge saoudien s'est déclarée pleinement opérationnelle, avec plus de 1 400 membres du personnel et 149 véhicules d'urgence, dont des unités de sauvetage aérien, pour fournir une assistance médicale immédiate.
Par ailleurs, la Direction générale de la protection civile conseille au public de rester à l'intérieur pendant les orages, d'éviter les vallées et les zones basses et de s'abstenir de se baigner dans des conditions dangereuses. Les autorités ont également déployé des équipes d’intervention rapide et renforcé les défenses contre les inondations dans toute la région.
Hausse des prix du pétrole saoudien dans un contexte de crise climatique actuelle
Alors que les conditions météorologiques continuent de créer des défis, l’Arabie saoudite fait également face aux pressions économiques mondiales, notamment à la hausse des prix du pétrole brut. La compagnie pétrolière saoudienne (Aramco) a augmenté le prix du brut Arab Light pour l'Asie de 0,60 $ le baril, le portant à une prime de 1,50 $ le baril au-dessus de la moyenne d'Oman/Dubaï. Cette hausse des prix intervient alors que l’OPEP+ continue de réduire sa production pétrolière et que l’Iran et la Russie sont confrontés à des contraintes d’approvisionnement en raison du renforcement des sanctions.
La décision d'augmenter les prix dépasse les attentes précédentes, les analystes prévoyant seulement une augmentation de 0,10 $ le baril. En conséquence, le pétrole du Moyen-Orient est devenu de plus en plus recherché par les principaux acheteurs, notamment en Chine et en Inde, à mesure que l’offre mondiale diminue. Cette hausse des prix fait suite à la décision de l’OPEP+ de retarder l’assouplissement des réductions de production jusqu’en avril 2025, ce qui a encore poussé les prix à la hausse.