L'Italie et l'Arabie saoudite ont franchi une étape importante vers l'avancement de leur collaboration dans le secteur de l'énergie, avec un nouvel accord de coopération axé sur les énergies renouvelables, l'hydrogène et le captage du carbone. Signé mardi à Riyad par le ministre italien de l'Énergie et de l'Environnement, Gilberto Pichetto Fratin, et le ministre saoudien de l'Énergie, Abdulaziz Bin Salman Al Saud, l'accord vise à renforcer les efforts bilatéraux en matière de développement des énergies propres.
L’accord quinquennal met l’accent sur la production d’hydrogène à faible teneur en carbone, d’ammoniac vert et sur la pratique essentielle du captage et du stockage du carbone (CSC). Les investissements importants de l'Arabie saoudite dans l'hydrogène vert, notamment par le biais de son Fonds d'investissement public (PIF), qui devrait investir 10 milliards de dollars, soulignent l'engagement du pays à devenir un leader mondial de la production d'énergie renouvelable.
« Cet accord marque le début de projets concrets qui renforceront les relations énergétiques entre l'Italie et l'Arabie Saoudite », a déclaré le ministre Pichetto. Il a également souligné la situation stratégique de l'Italie en tant que pôle énergétique potentiel pour la Méditerranée et l'Europe. Grâce à sa technologie et à ses infrastructures avancées, l’Italie pourrait devenir un acteur clé dans la facilitation des routes énergétiques reliant le Moyen-Orient à l’Europe.
La nouvelle coopération s'appuie sur les discussions en cours entre les deux pays concernant les investissements dans les secteurs de l'énergie, du pétrole, du gaz et des mines. L’accord énergétique vise à créer des synergies pour des solutions énergétiques à faibles émissions de carbone, favorisant ainsi la croissance des technologies propres.
De plus, les marchés pétroliers s'adaptent aux dernières informations issues des perspectives énergétiques à court terme de l'Energy Information Administration. Alors que la production mondiale de pétrole continue de croître, les prévisions suggèrent une baisse des prix du pétrole à venir en raison de la hausse de la production des pays de l'OPEP et des pays non membres de l'OPEP. Malgré cela, les prix du brut Brent ont légèrement rebondi, dépassant les 80 dollars le baril, sous l'effet des sanctions sur les exportations de pétrole russe, qui pourraient réduire l'offre mondiale et affecter les prix.