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Israël rejette les allégations de crimes de guerre et qualifie les actions en justice de « propagande »

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Le ministère israélien des Affaires étrangères a fermement rejeté les efforts déployés par des groupes de pression pour pousser les tribunaux étrangers à engager des poursuites judiciaires contre les Israéliens pour les crimes de guerre présumés commis pendant la guerre avec le Hamas à Gaza. Qualifiant ces actions d'« activité de propagande », le ministère a souligné qu'aucun mandat d'arrêt n'avait été émis en lien avec ces allégations.

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant d'être impliqués dans des crimes de guerre liés à la conduite d'Israël pendant le conflit en cours avec le Hamas. Le tribunal a également émis des mandats d'arrêt contre trois dirigeants du Hamas, dont deux ont été tués par Israël, tandis que le troisième aurait été éliminé par les forces israéliennes.

Alors que le gouvernement israélien a rejeté avec véhémence les allégations de crimes de guerre, les mandats d’arrêt ont suscité l’indignation et accru les inquiétudes quant au fait que des mandats similaires pourraient être lancés contre le personnel militaire israélien ayant servi à Gaza.

Allégations et actions en justice au Brésil et au-delà

La question est devenue plus aiguë lorsqu’un juge fédéral brésilien a ordonné une enquête sur un réserviste israélien en vacances au Brésil, sur la base d’accusations de crimes de guerre qui auraient été commis alors qu’il servait à Gaza. L’affaire, portée par la Fondation Hind Rajab, un groupe anti-israélien et pro-palestinien, fait partie d’une campagne plus vaste visant à tenir les individus responsables de crimes de guerre présumés en Palestine.

La Fondation Hind Rajab, qui prétend se concentrer sur des « poursuites judiciaires offensives » contre les auteurs de crimes de guerre, aurait déposé des preuves auprès de la CPI contre 1 000 Israéliens, y compris des séquences vidéo, des rapports médico-légaux et d'autres documents. La CPI a confirmé la réception des documents et les examine actuellement.

Malgré ces déclarations, le ministère israélien des Affaires étrangères a minimisé l'importance de ces efforts juridiques. Le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Eden Bar Tal, a précisé qu'à ce jour, il n'y a eu que 10 à 12 cas impliquant de telles réclamations depuis le début de la guerre, sans qu'aucun mandat n'ait été émis. « Il s'agit d'un phénomène de portée très limitée », a-t-il déclaré, qualifiant ces actions d' »activités de relations publiques sans aucun résultat judiciaire ».

Liens entre propagande et terrorisme

Le ministère des Affaires étrangères a souligné les liens de la Fondation Hind Rajab avec des groupes ayant des liens avec des organisations terroristes, soulignant le soutien historique du fondateur du groupe, Dyab Abou Jahjah, au Hezbollah, un mouvement terroriste soutenu par l'Iran. Le comité a également remis en question la légitimité de telles actions, suggérant qu’elles visent davantage à faire avancer des programmes politiques qu’à rechercher de véritables résultats juridiques.

Le nom de la fondation rend hommage à une fillette de six ans tuée à Gaza en janvier 2024, un incident initialement attribué aux Forces de défense israéliennes (FDI). Cependant, une enquête militaire a conclu par la suite qu'il n'y avait aucun soldat de Tsahal dans la zone au moment de sa mort, soulevant des questions sur les affirmations de la fondation.

Cette poussée juridique ne se limite pas au Brésil. Des plaintes contre des soldats de Tsahal ont été déposées dans plusieurs pays, dont l'Afrique du Sud, la Belgique, la France et le Brésil, suscitant l'inquiétude des réservistes israéliens. Ces actions soulignent les craintes que les publications sur les réseaux sociaux, en particulier celles liées au personnel militaire israélien, puissent servir de base à de futures poursuites judiciaires.

Cependant, des experts juridiques, tels que le professeur de droit Rubens Becak de l'Université de Sao Paulo, affirment que sans législation spécifique, il peut être difficile pour les pays tiers de donner suite à de telles poursuites. Le professeur a souligné que des institutions telles que la police fédérale du Brésil auraient du mal à prendre des mesures concrètes sans la mise en place des cadres juridiques nécessaires.

Conclusion

Alors qu’Israël reste ferme dans son rejet des allégations de crimes de guerre, la question des poursuites judiciaires contre les Israéliens à l’étranger continue de susciter la controverse. La réponse du ministère des Affaires étrangères souligne la conviction que ces actions sont avant tout de la propagande, avec peu ou pas d'impact judiciaire. Cependant, alors que des poursuites judiciaires sont en cours dans divers pays, la question restera probablement un point de discorde dans le discours international.

Journaliste chez Insight News Network (INN)INN Reporter
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Expertises: Politique internationale, Technologies israéliennes
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