Un accord de cessez-le-feu et un accord sur les otages auraient été conclus mercredi, déclenchant une vague d'anticipation en faveur de la paix et du rétablissement. L’accord comprend des dispositions clés visant à répondre aux préoccupations humanitaires et sécuritaires, sous la médiation du Qatar et de l’Égypte. Les médias arabes ont révélé plusieurs détails de l’accord, qui devrait être mis en œuvre par étapes.
La première phase de l'accord devrait durer 42 jours et débuter peu de temps après la signature. Parmi les dispositions notables figure le retrait des Forces de défense israéliennes (FDI) du couloir de Netzarim et d’autres régions de la bande de Gaza. Tsahal se retirera progressivement, réduisant sa présence dans le couloir de Philadelphie au cours des 50 premiers jours de l’accord.
Israël a accepté d'ouvrir le poste frontière de Rafah une semaine après la mise en œuvre de l'accord. Le passage sera utilisé pour l'aide humanitaire sous la supervision de médiateurs, avec des dispositions prises pour assurer le déplacement en toute sécurité des Palestiniens malades et blessés. En outre, Israël facilitera le retour des réfugiés non armés vers le nord de la bande de Gaza sous des contrôles de sécurité stricts.
Un élément crucial de l’accord concerne la libération des otages. Selon certaines informations, 33 otages, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, seront libérés. En échange, Israël libérera environ 2 000 prisonniers palestiniens, y compris ceux reconnus coupables d’activités liées au terrorisme, et 1 000 prisonniers arrêtés après le 8 octobre 2023. En particulier, il n’y aura pas de libération des terroristes directement impliqués dans les attentats du 7 octobre.
Retour des réfugiés et mouvements transfrontaliers
L'accord comprend également un plan pour le retour des réfugiés gazaouis au nord de la bande de Gaza. Dans un premier temps, les réfugiés rentreront à pied, sous réserve de fouilles, mais après la première semaine, ils seront autorisés à revenir sans fouille via des itinéraires désignés. La circulation des véhicules pour les réfugiés sera autorisée deux semaines plus tard sous inspection par une société tierce.
Même si l’accord laisse espérer des progrès, des désaccords ont eu lieu concernant certaines dispositions. Par exemple, la demande d'Israël de superviser le couloir de Philadelphie a été rejetée. De plus, alors qu’Israël cherchait à établir une présence permanente au point de passage de Rafah, l’Égypte formerait plutôt les forces qui sécurisent le point de passage.