Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé sa gratitude au président élu américain Donald Trump pour son rôle crucial dans la libération des otages détenus par le Hamas. Netanyahu a téléphoné à Trump mercredi, le remerciant d’avoir contribué à mettre fin aux souffrances des otages et de leurs familles. Le Premier ministre a également exprimé son engagement à garantir le retour de tous les otages et a exprimé son soutien à la déclaration de Trump sur Truth Social, qui soulignait que « Gaza ne sera jamais un refuge pour le terrorisme ».
Suite à cela, Netanyahu s’est également entretenu avec le président Joe Biden pour le remercier de ses efforts visant à faire avancer l’accord sur les otages. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur le succès de l'accord de cessez-le-feu et sur la manière de résoudre davantage les problèmes en cours.
La réflexion de Trump sur l'accord
Trump a profité de Truth Social pour célébrer les progrès réalisés dans l'accord sur les otages, qualifiant l'accord de cessez-le-feu d' »ÉPIQUE » et de résultat de la « Victoire historique de novembre ». Il a également exprimé son optimisme quant aux succès futurs une fois de retour à la Maison Blanche, ajoutant que son administration pourrait assurer davantage de victoires aux États-Unis.
Les inquiétudes de Smotrich concernant l'accord
Au milieu des discussions, le Parti sioniste religieux, dirigé par le ministre des Finances Bezalel Smotrich, s'est réuni pour évaluer la situation. Smotrich a exprimé sa condition de rester au gouvernement, ce qui est une garantie claire d'un retour à la guerre en force, visant la destruction complète du Hamas et le retour en toute sécurité de tous les otages. Il n’a pas reçu les garanties qu’il recherchait lors de sa rencontre avec Netanyahu, ce qui laisse penser que son parti pourrait quitter la coalition si l’accord se concrétise sans davantage de garanties.
Dans le même temps, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, également critique à l’égard de l’accord, l’a qualifié de « terrible » dans une interview à la Quatorzième chaîne. Bien qu'il n'ait pas directement menacé de quitter le gouvernement, Ben-Gvir a exercé une pression politique sur le parti de Smotrich pour qu'il fasse une déclaration commune contre l'accord. Malgré ces objections, les partis de Smotrich et de Ben-Gvir détiennent suffisamment de sièges pour potentiellement perturber le gouvernement, même si Netanyahu peut toujours compter sur le soutien des dirigeants de l'opposition pour l'aider à faire adopter l'accord.