Signe positif pour la reprise de la région, le groupe allemand Lufthansa et Wizz Air ont annoncé la reprise des vols vers Tel Aviv à partir du 1er février. Cela fait suite au récent accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui a contribué à améliorer la situation sécuritaire au Moyen-Orient. .
Le groupe Lufthansa, qui comprend des transporteurs tels que Brussels Airlines, Eurowings, Austrian Airlines et Swiss, rétablira les services vers Tel Aviv, ramenant ainsi la connectivité indispensable à Israël. Cette décision intervient après que de nombreux transporteurs occidentaux ont interrompu leurs opérations vers diverses régions du Moyen-Orient, y compris Israël, en raison du conflit en cours et des problèmes de sécurité liés à la guerre des drones ou des missiles.
De plus, Wizz Air a repris ses vols de Londres à Tel Aviv, marquant un changement positif pour les routes de la compagnie aérienne au Moyen-Orient. Wizz Air a également repris jeudi ses vols de Londres Luton à Amman, en Jordanie.
D'autres compagnies aériennes, comme Ryanair, ont exprimé leur intention de retourner à Tel-Aviv cet été, en fonction de la situation sécuritaire. Turkish Airlines a également annoncé son intention de lancer des vols vers Damas, en Syrie, le 23 janvier, signalant ainsi un retour prudent des transporteurs internationaux dans la région.
Cependant, de nombreuses compagnies aériennes restent prudentes dans leur approche quant à la reprise complète des vols dans la région. EasyJet a salué le cessez-le-feu et a déclaré qu'elle réévaluerait bientôt ses opérations. Air France-KLM, en revanche, a prolongé la suspension de ses vols vers Tel-Aviv jusqu'au 24 janvier, tandis que sa liaison avec Beyrouth reste suspendue jusqu'au 31 janvier. La compagnie aérienne a souligné que les opérations aériennes reprendraient sur la base des évaluations de la situation sécuritaire le le sol.
Lufthansa a également prolongé la suspension de ses vols vers Téhéran jusqu'au 14 février au moins et n'opérera pas de vols vers Beyrouth avant le 28 février, la région restant confrontée à l'instabilité.