Dimanche, la libération de trois otages israéliens par le Hamas a été saluée comme une victoire tant attendue, les dirigeants du monde entier appelant à la mise en œuvre complète de l'accord de cessez-le-feu en trois phases et de libération des otages entre Israël et le groupe terroriste. Les otages – Romi Gonen, 24 ans, Emily Damari, 28 ans, et Doron Steinbrecher, 31 ans – ont été enlevés lors de l'invasion du sud d'Israël menée par le Hamas le 7 octobre 2023. Leur libération marque le début d'un processus qui verra 33 otages, vivants et décédés, libérés dans le cadre de la première phase de l'accord.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié la libération d'Emily Damari, une double citoyenne anglo-israélienne, de « nouvelle merveilleuse et attendue depuis longtemps », saluant les efforts inlassables des familles des otages. Il a également souligné que même si l’accord constitue une évolution bienvenue, le monde ne doit pas oublier les otages toujours détenus par le Hamas et a appelé à la pleine mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, qui comprend une augmentation de l’aide humanitaire à Gaza.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également exprimé son soutien, qualifiant la libération des otages de « moment profondément significatif » et soulignant la nécessité de progrès continus vers la paix et la sécurité au Moyen-Orient.
Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a fait écho à des sentiments similaires, saluant le courage des otages libérés et appelant à la pleine exécution de l'accord pour garantir le retour en toute sécurité de tous les otages restants. Parallèlement, le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a salué l'accord de cessez-le-feu et a demandé la libération immédiate des ressortissants thaïlandais toujours détenus.
La chef de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, a souligné l'importance de la libération des otages, la qualifiant de « nouveau chapitre » pour les Israéliens et les Palestiniens. Elle a insisté pour que le cessez-le-feu soit respecté et a réaffirmé l'engagement de l'Europe à soutenir l'accord. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également salué cette libération et a souligné la nécessité de poursuivre l'aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza.
Aux États-Unis, le président élu Donald Trump a exprimé son soulagement face à la libération des otages, tandis que le président sortant Joe Biden a souligné son soutien à la pleine mise en œuvre de l'accord, qui reposait sur un cadre dévoilé par l'administration Biden en mai 2024.
La prochaine phase de l’accord devrait voir la libération d’otages supplémentaires, la première phase devant se conclure d’ici six semaines. L'accord prévoit la libération de 33 otages, dont beaucoup sont des femmes, des enfants, des personnes âgées ou des malades. Cependant, la situation reste compliquée, avec 91 otages qui seraient toujours aux mains du Hamas, dont 34 morts confirmés.
Alors que le monde célèbre le retour de ces trois otages, l’accent reste mis sur la garantie que les phases restantes de l’accord seront exécutées avec succès, laissant espérer la libération de tous ceux qui sont encore en captivité.