Les frappes de représailles israéliennes du mois dernier ont laissé des traces significatives sur les installations de production de missiles et la défense aérienne de la République islamique d'Iran, selon des articles du Wall Street Journal citant des responsables américains et israéliens. L'imagerie satellite révèle l'étendue des dégâts infligés aux sites critiques.
Le complexe militaire de Parchin près de Téhéran, connu pour son rôle dans le développement de missiles iraniens, ainsi que le centre de missiles balistiques et spatial de Shahroud exploité par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), ont tous deux subi des dommages importants. De plus, les systèmes de défense antimissile S-300 de fabrication russe, autrefois considérés comme de formidables composants d’un bouclier de défense aérienne, ont été compromis.
Malgré ces revers, l’Iran possède toujours des centaines de missiles capables d’atteindre le territoire israélien. Les responsables occidentaux ont exprimé leur inquiétude quant au risque de dommages importants en cas de violation des systèmes de défense israéliens. Cependant, les comparaisons entre les infrastructures de défense antimissile des deux pays indiquent qu’Israël pourrait désormais disposer d’un avantage décisif qui lui permettrait de cibler des sites sensibles en Iran.
Un ancien spécialiste du Moyen-Orient de la CIA a observé : « Le débat opérationnel en Iran est probablement moins dominé par ce que l'Iran peut faire, mais par comment l'Iran se défendra-t-il face aux représailles d'Israël. » Ce sentiment souligne un changement d’orientation au sein des discussions stratégiques iraniennes, mettant l’accent sur la défense plutôt que sur l’offensive à la lumière des événements récents.
La gravité de la situation est encore soulignée par les déclarations des responsables régionaux de la sécurité. « Nous voulions qu'ils réalisent qu'ils étaient exposés », a commenté un responsable israélien de la sécurité régionale, faisant allusion à la capacité d'Israël à frapper l'Iran. Frank McKenzie, général à la retraite du Commandement central américain, a fait écho à ce point de vue, déclarant : « L'Iran est le plus vulnérable qu'il ait été depuis de nombreuses années face à une autre attaque israélienne. »
Les implications de cette révélation s’étendent au-delà des préoccupations militaires immédiates et touchent aux thèmes plus larges de la sécurité nationale et de la stabilité régionale.
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