Les sirènes ont retenti à plusieurs reprises dans le nord d'Israël samedi alors que plus de 130 roquettes ont été lancées depuis le Liban, envoyant les habitants se précipiter vers des abris. Au milieu du barrage, dix drones ont visé divers endroits à travers le pays : six provenant du Liban, trois d'Irak et un de source inconnue. L’armée israélienne a réussi à intercepter sept de ces drones, soulignant ainsi les menaces croissantes auxquelles est confrontée la nation.
Lors d'un incident troublant tôt le matin, une roquette a frappé une maison à Tira, dans le centre d'Israël, blessant 11 personnes. L’armée israélienne enquête actuellement sur l’échec de l’interception de cette roquette.
Un hélicoptère d'attaque de Tsahal a été filmé en train d'intercepter un drone du Hezbollah près de Binyamina, au sud de Haïfa. Les images partagées sur les réseaux sociaux ont capturé ce moment dramatique.
L’augmentation des attaques de drones est devenue une préoccupation majeure. Depuis le début de l’année, environ 1 300 drones ont été lancés vers Israël depuis plusieurs fronts, notamment le Liban, Gaza, l’Irak, la Syrie, le Yémen et l’Iran. Parmi eux, 231 drones ont frappé le territoire israélien, causant parfois des victimes et des dégâts. L’armée israélienne rapporte qu’environ 80 % de ces drones ont été interceptés, ce qui reflète à la fois les défis et les succès rencontrés dans la lutte contre cette menace moderne.
Tsahal intensifie ses efforts contre la force aérienne du Hezbollah, connue sous le nom d'Unité 127, responsable de nombreuses attaques de drones. L'armée a mené des frappes sur de nombreux sites associés au stockage, à l'assemblage et au déploiement de drones et de missiles, réduisant considérablement les capacités aériennes du Hezbollah. Selon les évaluations de Tsahal, le Hezbollah ne conserve désormais qu’environ 30 % des centaines de drones qu’il possédait avant l’escalade du conflit.
Depuis le 8 octobre, les forces dirigées par le Hezbollah ont lancé des attaques quasi quotidiennes contre les communautés israéliennes et les positions militaires le long de la frontière nord, affirmant leur solidarité avec Gaza dans le contexte de la guerre en cours. Cela a conduit à l'évacuation d'environ 60 000 habitants des villes du nord frontalières du Liban, dans la crainte d'une attaque à grande échelle similaire à celle exécutée par le Hamas le 7 octobre.
Depuis octobre 2023, les attaques contre le nord d’Israël ont entraîné la mort de 39 civils. De plus, 61 soldats et réservistes de Tsahal sont tombés lors d’escarmouches transfrontalières et d’opérations terrestres lancées dans le sud du Liban fin septembre. Deux soldats ont également été tués dans une attaque de drone depuis l'Irak, et plusieurs attaques depuis la Syrie ont eu lieu sans faire de blessés.
Cependant, Tsahal estime que plus de 2 000 terroristes du Hezbollah ont été tués au cours de l’offensive en cours, et près de 3 000 membres du groupe ont perdu la vie depuis le début du conflit. Une centaine de membres d’autres groupes armés et des centaines de civils auraient également été tués au Liban. Même si le Hezbollah a reconnu la perte de 516 membres, ces chiffres n'ont pas été régulièrement mis à jour depuis qu'Israël a lancé une incursion terrestre fin septembre.
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