Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a intensifié les tensions lundi avec des propos virulents appelant à des condamnations à mort plutôt qu'à des mandats d'arrêt contre les dirigeants israéliens. Khamenei, dans un discours cité par les médias d'État iraniens IRNA, a spécifiquement ciblé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d'autres responsables, déclarant : « Netanyahu et les dirigeants criminels de ce régime doivent être condamnés à mort ».
Cette déclaration fait suite à une annonce de la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis jeudi des mandats d'arrêt contre Netanyahu, l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le chef militaire du Hamas Mohammad Deif. Les mandats d'arrêt étaient liés à des crimes de guerre présumés commis lors des opérations militaires israéliennes à Gaza. Cependant, Khamenei a rejeté ces mandats comme étant insuffisants.
Cette rhétorique reflète les tensions plus larges entre l'Iran et Israël, en particulier à propos des actions militaires israéliennes en cours à Gaza, où l'Iran a exprimé un fort soutien aux groupes terroristes palestiniens.
En parallèle, l’Iran a confirmé le 24 novembre qu’il tiendrait des négociations nucléaires avec la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne le 30 novembre, abordant non seulement l’impasse nucléaire mais également les questions régionales et internationales. Ces pourparlers sont considérés comme faisant partie des efforts de l’Iran pour trouver une solution avant l’investiture du président élu américain Donald Trump le 20 janvier 2025.