Le chef du Hezbollah, Naim Qassem, a salué le récent cessez-le-feu avec Israël comme une « victoire divine » pour le groupe militant libanais. Dans son premier discours depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 27 novembre, Qassem a souligné que l'organisation soutenue par l'Iran avait « gagné » en empêchant Israël de démanteler le Hezbollah et en affaiblissant la « résistance » libanaise.
Ce cessez-le-feu a effectivement mis fin à 14 mois de combats entre Israël et le Hezbollah. Les tensions ont culminé en octobre lorsqu'Israël a lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban et mené de vastes bombardements aériens sur les bastions du Hezbollah.
Tandis que le Hezbollah célèbre la trêve comme une victoire, les États-Unis et la France supervisent sa mise en œuvre, notamment le déploiement de soldats libanais et de soldats de maintien de la paix de l’ONU pour empêcher le Hezbollah de rentrer dans le sud du Liban. Malgré le cessez-le-feu, Israël a mis en garde le Hezbollah contre d’éventuelles représailles s’il violait l’accord.
Pour l'Iran, le cessez-le-feu représente une opportunité de reconstruire le Hezbollah, qui a subi des pertes importantes, notamment la mort de nombreux hauts responsables, dont l'ancien chef du groupe, Hassan Nasrallah. Téhéran considère le Hezbollah comme un élément clé de sa stratégie régionale et a promis de soutenir sa reconstruction.
Le cessez-le-feu fait suite à la campagne réussie d'Israël contre le Hezbollah, qui a décimé les infrastructures du groupe et presque anéanti ses dirigeants. Alors que le Hezbollah prétend que la trêve est une victoire, la réalité est bien plus complexe, le Hezbollah et Israël subissant des pertes importantes.