Le parlement irakien a terminé sa session en cours sans finaliser un accord crucial concernant les exportations de pétrole brut de la région semi-autonome kurde. Les médias locaux suggèrent que les discussions sur l'accord, initialement prévues jeudi dernier, ont été retardées. La session parlementaire s'est terminée sans résolution, repoussant toute décision sur la question à janvier, date du début de la prochaine session.
Le sujet des exportations de pétrole kurde est dans une impasse, notamment sur la question de l'indemnisation que le gouvernement irakien doit au gouvernement régional kurde (GRK) pour les coûts de production et de transport du pétrole. Ce désaccord a conduit les parlementaires kurdes à se retirer du débat. Pour tenter de résoudre le différend, un député kurde a suggéré qu'une société internationale spécialisée soit chargée d'évaluer le coût de l'extraction pétrolière au Kurdistan.
Le conflit dure depuis la suspension des livraisons de pétrole brut kurde il y a plus d’un an, après une décision de la Chambre de commerce internationale (CCI) de mars 2023, qui s’est rangée du côté de l’Irak. La décision de la CPI a précisé que la Turquie ne pouvait pas autoriser les exportations de pétrole kurde sans l'approbation de Bagdad. Cette décision a eu un impact significatif sur les compagnies pétrolières internationales opérant dans la région, interrompant leurs opérations jusqu'à ce que les conditions soient clairement définies. Malgré les progrès réalisés, l’accord entre les deux parties n’est pas encore finalisé.
Pendant ce temps, aux États-Unis, les prix du gaz ont considérablement baissé. Le prix moyen national de l’essence est tombé en dessous de 3 dollars le gallon pour la première fois depuis plus de trois ans. Selon les données de GasBuddy, le prix moyen lundi était de 2,97 dollars le gallon, le niveau le plus bas depuis 2021. Cette baisse intervient à un moment où les voyages de vacances augmentent, ce qui soulage les automobilistes américains. Quelque 35 États bénéficient désormais de prix du gaz inférieurs à 3 dollars, ce qui représente une amélioration de sept États par rapport au mois précédent.
Le prix du pétrole influence directement les prix de l’essence, et les experts de Standard Chartered prédisent que la production pétrolière américaine ne connaîtra pas d’augmentation significative dans les années à venir. Bien que la production américaine de brut ait augmenté depuis le creux de la pandémie de 2020, la croissance a été relativement lente, les prévisions n’indiquant que des augmentations modestes jusqu’en 2025.
Alors que le président élu américain Donald Trump se prépare à prendre ses fonctions, les marchés pétroliers montrent des signes d’incertitude. Le Moyen-Orient restant une région très préoccupante, les experts suggèrent que le marché est dans une situation d’attente, dans l’attente de plus de clarté sur les politiques futures.