Les Forces de défense israéliennes (FDI) et le Shin Bet (Agence de sécurité israélienne) ont confirmé mardi la mort d'Anas Muhammad Saadi Masri, le commandant du secteur nord de l'unité de roquettes du Jihad islamique palestinien (JIP). Masri a été tué au début du mois lors d’une frappe précise exécutée par un avion de l’armée de l’air de Tsahal, guidé par des renseignements provenant de plusieurs sources, notamment la Direction du renseignement militaire (Aman), le Shin Bet et le Commandement Sud.
Masri, décrit comme une figure clé du JIP, était responsable de la planification et de l’exécution de nombreuses opérations terroristes visant les civils et les soldats israéliens. Depuis les attaques du 7 octobre, Masri supervisait les tirs de roquettes depuis le nord de Gaza vers les communautés frontalières israéliennes et dirigeait les agents lançant des roquettes sur le territoire israélien.
L’armée israélienne a souligné que tous les efforts ont été déployés pour minimiser les pertes civiles lors de l’attaque, notamment en utilisant des armes de précision, une collecte approfondie de renseignements et une surveillance aérienne. Le communiqué conclut que Tsahal continuera de cibler toute personne promouvant ou participant au terrorisme contre des citoyens israéliens dans le cadre de ses opérations en cours dans la région.
Le Jihad islamique palestinien, un groupe terroriste aligné sur le Hamas, est actif non seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie. En plus de mener des attaques contre Israël, le groupe a été impliqué dans une escalade de la violence contre les forces de l’Autorité palestinienne ces dernières semaines.
La mort de Masri marque un autre coup dur porté aux dirigeants militaires du JIP, pourtant le groupe reste actif à la fois à Gaza et en Cisjordanie. Alors que les forces de sécurité israéliennes continuent de cibler des agents terroristes clés, elles restent concentrées sur la prévention de nouvelles violences et sur la garantie de la sécurité des citoyens israéliens.